Vendu environ 10 000 F (1 524 €), le Dimâge 7, de Minolta, est une véritable bombe sur le marché de la photographie numérique. Car avec un capteur de 5,2 millions de points, on peut parler d’un appareil photo haut de gamme utilisable par les professionnels et les amateurs. Avec une résolution aussi élevée, on peut facilement imprimer des clichés au format A3 de très bonne qualité. Le zoom disponible équivaut à un 28-200 mm : le photographe dispose de champs allant du grand angle au téléobjectif ! Autre bonne surprise, il s’agit d’une visée reflex avec la possibilité de débrayer l’ensemble des réglages automatiques. Ainsi, les amateurs avertis et les professionnels peuvent retrouver leurs réflexes acquis sur des appareils argentiques, et effectuer tous leurs réglages manuellement : mise au point, diaphragme et vitesse. On visualise ses prises de vue dans le viseur électronique, qui s’allume automatiquement lorsque l’on approche le visage de l’appareil, ou sur un écran à cristaux liquides très lumineux. Tellement lumineux qu’il devient d’ailleurs peu lisible en plein soleil ! La navigation entre les informations à l’écran (modes Portrait, Mouvement, Paysage et Nuit) se révèle pratique : une mollette permet d’aller et venir entre les fonctions de visualisation, de prise de photos et de vidéos. Il est en effet possible de tourner de courtes séquences vidéo, d’une minute environ, au format MPEG-2. Toutes ces données sont stockées sur une carte CompactFlash. Quand on sait que chaque cliché pris en résolution maximale occupe près de 14 Mo, la carte de 32 Mo livrée paraît bien petite. Il faut alors régulièrement retourner à son ordinateur pour y transférer les photos, par le biais de l’interface USB. Sinon, avec une carte de 256 Mo, qui est commercialisée aux alentours de 4 000 F (610 €), vous pourrez accueillir jusqu’à 18 clichés en très haute qualité.
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