Avec une hausse de 6,9 % en trois semaines, dont un demi-point cette semaine, l’indice composite connaît actuellement sa plus forte croissance depuis sa création en janvier 2001. Il atteint ainsi son plus haut niveau depuis le début de l’été dernier, et confirme le retournement de tendance constaté au début du mois de janvier.Pour la troisième semaine consécutive, les offres d’emploi dans le secteur des nouvelles technologies progressent, une tendance inconnue depuis le printemps dernier. Les prévisions d’activité pour 2002 de certaines des entreprises phares des nouvelles technologies continuent d’alimenter l’optimiste des analystes : après SAP, qui parie sur une croissance de son chiffre d’affaires global de 15 % en 2002, Siebel a également annoncé la semaine passée des espoirs de croissance des ventes de licences de 15 % en 2002, et Nokia a pronostiqué une progression de ses ventes de 15 % en 2002. Au-delà de la diversité des marchés, la plupart des analystes partagent une même conviction : la conjoncture américaine en a fini avec la récession et va entamer la reprise, avec des effets qui deviendront palpables dans les comptes des entreprises durant le second semestre de cette année. D’où une remontée des anticipations assez nette aux États-Unis, tandis que les signaux conjoncturels en Europe, et notamment en Allemagne, font état d’un ralentissement persistant et renforcent les incertitudes. Dans ce contexte, les propositions de mesures propres à stimuler le développement des nouvelles technologies qui seront dévoilées dans les prochaines semaines par les candidats à l’élection présidentielle en France permettront peut-être au marché français de trouver sa dynamique propre d’ici à la fin de cette année et déviter une trop grande dépendance vis-à-vis de la conjoncture américaine.* directeur des Études stratégiques, accenture France
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