Définitivement, les salaires des informaticiens repartent à la hausse. Selon l’étude sur les rémunérations du cabinet Oberthur, ils ont globalement augmenté de 4,5 % entre les mois de mars 2005 et 2006.Le réveil est
donc bien là. Et cette fois, les sociétés de services informatiques entrent dans la danse, avec un taux de croissance identique !Les frémissements perçus fin 2005 deviennent réalité. Sans pour autant s’inscrire dans une pénurie de compétences, le marché de l’emploi se dynamise. Avec notamment une forte reprise du taux de démission. Selon
l’étude, celui-ci s’élève en mars 2006 à 6,7 % pour l’ensemble de la profession. Et il dépasse 16 % pour les juniors et les jeunes confirmés en organisation et en maîtrise d’ouvrage. Car il ne faut pas se
leurrer, ne sont pas concernés par ces augmentations les postes correspondant à la demande des entreprises.Or celles-ci ont aujourd’hui à peu près terminé la phase de réduction des coûts, imposée par leurs directions générales. Elles démarrent, ou affinent, celle de l’adéquation des systèmes d’information à la stratégie
de l’entreprise, au niveau local, et de plus en plus en plus mondial ; d’où le besoin d’organisateurs, de maîtres d’ouvrage avertis, de spécialistes réseaux et télécoms ! Et tout autant d’experts en .net,
java, J2EE. Voire, dans la banque, de personnes maîtrisant SAP, qui manquent dramatiquement.C’est en tous cas ce qui est apparu lors du tout dernier salon ProSearch qui regroupe une cinquantaine d’entreprises. Parallèlement, nombre de sociétés battent la campagne pour trouver de nouveaux candidats :
900 recrutements annoncés à Resadia, 300 à Accenture Technology Solutions, 200 pour le Groupe Projipe, 120 à Malten Consulting, une centaine pour le groupe Jouve…Parmi les gagnants de cette reprise du marché : les jeunes diplômés. L’enquête réalisée par la Conférence des grandes écoles estime le salaire moyen annuel d’un ingénieur débutant, promotion 2005, à
30 900 euros, soit 1,8 % supérieur à celui de l’année précédente. L’enquête effectuée par Télécom Paris le situe, pour ses jeunes diplômés 2005, à 37 400 euros ?” 1 000 euros de plus que
l’année précédente. Elle précise que l’activité Conseil emploie 33 % d’entre eux, suivi par le secteur Etudes et développement informatiques (25 %). Décidément, ceux qui ont poursuivi leurs études lors de ces années
difficiles peuvent aujourd’hui s’en féliciter !
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