On ne peut pas exiger chaque année des annonces fracassantes dans les technologies de l’information. Certes. Par ailleurs, il est vrai, le gouvernement, au seuil de cette rentrée, est confronté à d’autres problèmes à haute teneur
calorifique.Néanmoins, il est dommage que, pour cette vingt-quatrième université, nos responsables n’aient envisagé ?” bien avant l’été ?” que de déléguer deux représentants de deuxième rideau. Quels que soient, par ailleurs,
les mérites personnels de ce ministre délégué à l’Enseignement scolaire et de ce secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat, que nous ne nous autorisons en aucune façon à mettre en cause ici.Car, après tout ?” et sans vouloir minimiser la légitimité de l’anxiété des chefs d’exploitation concernés ?”, si l’agriculture mérite que la nation se pose la question d’un éventuel impôt sécheresse, la communauté
du secteur des TIC semble tout autant dans son bon droit de réclamer une attention plus soutenue des responsables de l’Etat sur ses préoccupations. Le progrès, la prospérité et l’emploi de notre pays empruntent irrémédiablement cette voie.L’Etat lui-même en fait d’ailleurs la démonstration. Ce sont bien ses services, par l’intermédiaire du Sessi (Service des études et des statistiques industrielles), qui nous servent, toute chaude, une étude sur le secteur français des
technologies de l’information et de la communication, dont les conclusions n’ont rien d’enthousiasmant.Pour l’année 2002, en effet, exception faite du secteur électronique grand public, tous les chapitres ?” industrie informatique, industrie des composants électroniques, télécommunications, services informatiques,
etc. ?” affichent des difficultés. Si l’on n’attribue pas à ce domaine, qui affecte implacablement tous les autres, une priorité absolue immédiate, c’est un impôt ‘ incurie générale ‘ qui s’imposera
immanquablement.Si gouverner, c’est prévoir…* Directeur adjoint de la rédaction de 01 Informatique
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