SynQuest est l’un des principaux éditeurs de progiciels de gestion de la chaîne logistique globale (SCM). Mais avec un chiffre d’affaires d’environ 25 M$, il reste très loin des deux leaders du secteur, i2 et Manugistics. Afin de leur reprendre du terrain, la société a décidé de s’introduire en Bourse.Avec l’instabilité du marché, est-ce le bon moment pour s’introduire en Bourse ? Le dossier a effectivement été déposé en pleine tourmente, le 21 mai. Cependant, pour nous, le contexte n’est pas si mauvais : nous nous sommes toujours présentés comme un éditeur de progiciels de SCM, et non comme un “fournisseur de solutions e-business”. Or, le marché se méfie de toutes ces appellations floues, et il se reporte sur les technologies qui ont fait leurs preuves.Qu’attendez-vous de cette opération ? Nous espérons lever 75 M$. Ces moyens seront principalement affectés à trois chantiers prioritaires : le développement de notre marque, l’élargissement de nos marchés et de nos réseaux de distribution, et la poursuite d’une stratégie de croissance externe. En outre, SynQuest souffre d’un déficit d’image, et une présence en Bourse donne un surcroît de visibilité aux entreprises.La grande tendance du moment, ce sont les places de marché. Quel est votre stratégie à ce sujet ? Nous surveillons, ce domaine de très près, car les places de marché seront un maillon essentiel des réseaux de chaîne logistique. Toutefois, notre intention n’est pas de créer une marque ou un produit, mais plutôt de licencier notre technologie, de créer une sorte de label ” SynQuest inside “.
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