Comment, lorsqu’on recrute en masse, fidéliser ses salariés et conserver l’esprit qui règne dans son entreprise ? Une politique d’intégration des nouveaux arrivants peut être une réponse. Elle permet de réduire le taux de rotation du personnel en renforçant son sentiment d’appartenance à l’entreprise. “Plus une entreprise a une culture forte, plus il faut l’expliquer. Car si les gens partent souvent, c’est parce qu’ils ne l’ont pas comprise, estime Xavier de Passemar, directeur marketing de la société de services Net2S. Si l’intégration se passe bien, le nouveau collaborateur restera au moins deux ou trois ans dans la société. Elle permet d’expliquer clairement les règles, de clarifier les attentes de chacun et d’éviter tout quiproquo.”Par ailleurs, une session d’intégration permet d’acquérir de bons réflexes, d’identifier les différents services, de savoir qui fait quoi, et de décharger l’arrivant des soucis du quotidien. C’est ainsi que l’opérateur Worldcom France cherche non seulement à fidéliser ses salariés, mais aussi à les rendre opérationnels le plus vite possible et à générer rapidement de la valeur ajoutée pour l’entreprise. Car mettre en place une politique d’intégration coûte cher en ressources. Cela demande du temps aux intervenants, notamment aux directeurs des différents services qui y participent. Chaque session d’intégration correspond, par exemple, chez Net2S, à une journée de travail qui n’est pas directement productive. Mais indispensable. D’autant que le retour sur investissement est finalement rapide en raison du temps important gagné par la suite.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.