Intervenir avant que des jeunes basculent dans l’action terroriste. C’est l’objectif principal du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui a présenté ce mercredi 23 avril son plan de lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes. Un dispositif qui vise notamment internet, les réseaux sociaux étant un lieu de recrutement privilégié par les djihadistes. « Les outils et la stratégie de lutte contre le cyber-terrorisme seront étoffés », annonce le plan de façon solennelle.
Des cyber-patrouilles et infiltrations
Première surprise : la création d’un portail internet. En plus de la plate-forme Pharos qui permet de dénoncer les contenus inappropriés ou illicites sur internet, il sera donc possible désormais de signaler les personnes qui les consultent sur un futur site du ministère de l’Intérieur.
Invité hier soir du JT de France 2, Bernard Cazeneuve a évoqué des “cyberpatrouilles” sans entrer dans le détail. On ignore s’il pense à des brigades déjà existantes ou à la création d’unités spécialisées. En outre, la pratique de cyber-inflitrations sous pseudonyme sera désormais étendue à « l’ensemble des activités à caractère terroriste et à toutes les infractions de communications associées ». La possibilité de recueillir à distance les données internet des terroristes devrait être étendue selon Libération. Enfin, les opérateurs internet seront priés de supprimer plus rapidement les sites de recrutement et les contenus illicites.
Source :
Le plan de lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes
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