C’est un texte qui milite pour l’ouverture des services informatiques du Parlement européen aux logiciels libres, contre le contre le monopole de fait dont bénéficierait aujourd’hui le numéro un mondial du logiciel, Microsoft.La pétition est en ligne depuis le 6 mars sur le site
Openparliament.eu. Lancée par la Free Software Foundation Europe (FSFE), l’OpenForum Europe (OFE) et l’European Software Market Association (Esoma), elle n’a recueilli pour le moment qu’un peu
plus de 800 signatures. C’est à se demander où sont passés les linuxiens européens qui s’étaient mobilisés en masse, en 2005, contre les ‘ brevets logiciels ‘.Les trois associations à l’origine de cette pétition sont aujourd’hui soutenues par le groupe parlementaire des Verts, partenaires historiques du développement du logiciel libre.
Faire respecter la lettre du traité de l’Union
Selon le texte mis en ligne, cette situation de monopole de Microsoft ‘ va à l’encontre de l’article premier du chapitre 1 du traité de l’Union européenne ‘, qui stipule que les ‘ décisions
sont prises avec le plus grand respect possible pour l’ouverture et une grande proximité avec les citoyens ‘.Pour illustrer leurs propos, les auteurs de la pétition citent l’exemple de la retransmission live sur le Web des séances plénières du Parlement, qui ne sont accessibles que via le logiciel Windows Media Player de
Microsoft.Dans la même veine, les associations regrettent que les eurodéputés ne puissent pas consulter et exploiter des documents reçus par mail dans des formats ‘ ouverts ‘, tels que ODF (OpenDocument Format).‘ C’est une initiative intéressante qui, sans le dire, tente de reproduire au niveau européen ce qui s’est déjà passé avec l’Assemblée nationale en France où les parlementaires se sont prononcés en majorité pour
le recours aux logiciels libres, dans leur informatique quotidienne ‘, indique Frédéric Couchet, responsable de l’April, association pionnière de défense et de promotion du logiciel
libre.
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