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Une pénurie d’informaticiens moins grave que prévue

Le taux de recrutement d’informaticiens, rapporté à l’ensemble des cadres, est en hausse de 7 points.

La France se distingue en matière de recrutement d’informaticiens. L’embauche ne faiblit pas alors qu’elle a tendance à stagner dans d’autres pays comme la Grande-Bretagne et l’Allemagne. La pénurie serait donc moins grave ici. C’est le premier constat de l’étude sur l’Europe des cadres menée par l’Apec (Association pour l’emploi des cadres) en juin dernier, dans huit pays européens, auprès de 3 600 entreprises du secteur privé de plus de dix salariés.Sur la période 1999-2000, les informaticiens ont représenté en France 29 % des 141 500 embauches de cadres, soit environ 41 035 recrutements. Un taux en augmentation de 7 points par rapport à l’année précédente. Ce pourcentage est largement supérieur à la moyenne des huit pays référencés (13 %). A titre de comparaison, les informaticiens ne représentent que 7 % des embauches outre-Rhin et 9 % outre-Manche. Il convient néanmoins de préciser que ces écarts correspondent également à une différence d’appréciation du terme de ” cadre ” dans ces pays et de la pratique du métier de l’informatique, notamment en Grande-Bretagne où les informaticiens indépendants sont très nombreux.Globalement, la part des recrutements liés à la fonction informatique est en progression en Europe (+ 4 points en un an) alors qu’elle avait diminué l’année dernière.

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Olivier Discazeaux