Les services web sont aujourd’hui en devenir. Il leur faudra un certain temps pour être opérationnels. Le temps nécessaire pour régler les innombrables problèmes qu’ils posent encore en matière d’interopérabilité (car on sait bien qu’en ce domaine, il y a un gouffre entre théorie et pratique), de sécurité et de disponibilité des réseaux.Comme c’est souvent le cas, les grandes entreprises – et les éditeurs de logiciels évidemment – s’y intéressent au premier chef. Eux seuls ont les moyens de défricher un terrain semé d’embûches. Les structures plus modestes attendent de voir.Elles en bénéficieront bien un jour au coeur de leur système d’information. Mais elles ne sauteront le pas qu’à deux conditions : poussées par leurs grands donneurs d’ordre (à l’image de ce que nous avons vécu avec l’EDI, par exemple) ou par le marché qui leur proposera des services logiciels fiables en accès distant. Nous n’en sommes pas là.En attendant, la guerre fait rage. Entre J2EE de Sun et .NET de Microsoft qui jouent chacun l’ouverture tout en prenant bien soin de protéger leurs arrières. Comme nous l’écrivons dans notre dossier (lire p. 36), les early-adopters ont le choix entre une architecture monolangage (Java) et multienvironnement et une architecture multilangage et monoenvironnement (Windows). Pour l’architecture multilangage et multienvironnement, il faudra repasser…Dommage. C’est elle qui faciliterait l’adoption d’une technologie conçue pour apporter autant de bienfaits en termes de souplesse et de flexibilité à lentreprise.
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