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Une nouvelle tête à la tête de la nouvelle économie

Edith Henrion d’Aubert, 39 ans, prend la direction générale de l’association Croissance Plus.

Le 30 avril 2002 au soir, entre les deux tours de l’élection présidentielle. Alors que les négociations politiques battent leur plein, Nicolas Sarkozy prend le temps de dîner et de se soumettre aux questions des membres de Croissance Plus, l’association qui réunit quelque cent cinquante jeunes entrepreneurs. “Le gouvernement et les parlementaires sont très intéressés par nos propositions, qui tendent à favoriser la participation des salariés à la croissance de leur entreprise”, insiste Edith Henrion d’Aubert, qui vient d’être nommée à la direction générale de ce lobby fondé en 1997.

Des dossiers de choix

Après une dizaine d’années passées à gérer les relations publiques et la communication du groupe Cartier, cette juriste de formation reprend un poste laissé vacant au début de l’été par son prédécesseur (Corinne Meutey), parti rejoindre le cabinet de la ministre de l’Environnement du gouvernement Raffarin, Roselyne Bachelot. “En temps de crise, nos adhérents se consacrent encore plus à leur société, remarque-t-elle. Ce qui signifie qu’ils ont encore plus besoin de nos travaux.” Notamment pour tenter d’influencer les prochains textes de lois en préparation. Comme par exemple celui consacré à la création d’entreprises, piloté par le secrétaire d’État aux Petites et Moyennes Entreprises, Renaud Dutreil, qui devrait être débattu au parlement dans les prochaines semaines. On parle même pour l’hiver prochain d’une possible mouture spécialement teintée high-tech réalisée sous l’égide de l’ex-astronaute Claudie Haigneré, la ministre en charge des nouvelles technologies. Autrement dit des dossiers de choix pour cette jeune lobbyiste.

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Nicolas Arpagian