Partageant une base technique unique -comprendre le même processeur, les mêmes entrées et sorties- les trois modèles qui représentent actuellement la gamme -Tecra R10-10I , R10-10J et R10-10K – ne divergent que sur les détails.
La base commune tourne sur une base Centrino 2, dont le processeur appartient à la famille basse consommation, un SP9300 à 2,66 GHz. On retrouve le Wi-Fi en version N, le lecteur d’empreintes digitales, un simple graveur de DVD, le Bluetooth et un port Express Card 54 mm. Côté puce graphique il faudra que les commerciaux et autres cadres sup restent modestes lorsqu’ils installeront des jeux -contre la volonté de leur DSI, bien sûr- puisque le R10 est équipé d’une puce Intel GMA 4500 HD, peu performante pour faire tourner les jeux récents. Les Half-Life² et autres anciens jeux devraient cependant tourner correctement, pour peu que l’on s’assoie sur les détails et que l’on reste modeste quant aux résolutions utilisées.
Pour ce qui est des capacités multimédias, sortez votre mouchoir et pleurez Madeleine, l’équipement se réduit à une portion congrue, à avoir une carte son, une Webcam et un micro et c’est bien tout. Point de sortie HDMI, pas de mode Media Center (Windows Vista Pro oblige), pas d’option HD, pas de carte graphique ATI ou Nvidia dans le haut de gamme, etc. Et le port VGA trône avec un sourire moqueur afin de rappeler qu’il est là pour être relié au vidéoprojecteur, vous faisant fort justement soupirer: «Il s’agit d’une machine de travail, une machine de travail…». On se réconforte avec la présence d’un port hybride USB 2/E-SATA afin de relier des disques durs haute performance.
Rayon différences de modèles, le petit frère, le R10-10I , est bien entendu le moins cher et logiquement, le moins bien doté de la famille: son écran est d’une résolution moindre (1280×800 au lieu de 1440×900 pixels), il ne dispose que de 2Go de RAM, fait une croix sur la 3G et son disque dur est un gentil 160 Go.
Son grand frère, le R10-10J accueille donc le «vrai» écran en 1440×900 pixels, 200 Go de disque, 4 beaux Go de RAM et surtout, un module 3G.
On prend le 10J, on fait un copier/coller, on change le disque dur par une unité SSD de 128 Go et voici le R10-10K. Ce qui plombe bien entendu l’addition: si le 10I s’affiche à un gentil 1350 euros (1150 HT) et son grand frère, le 10J , à un honnête 1550 euros (1300 HT), le SSD plombe le gros 10K à 2400 euros (2000 HT). De quoi réfléchir à deux fois avant de s’équiper d’un disque qui va certes un peu plus vite en accès de données mais de moindre capacité et sans gain d’autonomie.
L’autonomie, on y vient justement, puisque ces coucous doivent, selon Toshiba, tenir 5h30 en utilisation bureautique of course. Le test nous dira de quoi il en retourne mais si le constructeur affiche une telle valeur, il y a fort à parier qu’on puisse s’attendre à un résultat relativement bon -4h?- pour un 14 pouces de 1,7 kg.
Déjà disponibles dans toutes les bonnes crémeries, ces portables pour pros devraient convenir aux utilisateurs aux besoins basiques et définis, pour lesquels la fiabilité compte plus que les gadgets grand public. Petite déception: la garantie de base n’est «que» d’une année… Mais comme d’habitude chez Toshiba, durant cette période extensible, vous allez pouvoir casser l’écran au moins une fois, si vous y arrivez, car ces Tecra sont quand même sacrément robustes.
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