Tout comptable qui exploite des factures électroniques interentreprises connaît le problème. D’un côté, il doit traiter ces documents dématérialisés dans un système de travail de groupe (workflow). De l’autre, il faut toujours gérer manuellement le reste des factures papier.Cela est dû, pour partie, à la segmentation de ce marché naissant sur lequel se positionnent des éditeurs d’origines différentes : certains traitent d’échanges (comme b-process, ASP-One ou Omnikles), d’autres de flux internes par Gestion électronique de l’information et des documents d’entreprise, d’autres encore de lecture automatique de documents (SWT, Itesoft ou Readsoft).C’est pour résoudre cette schizophrénie que b-process et Ite-soft viennent d’unir leurs forces. Le premier édite une plate-forme de dématérialisation via une fourniture d’applications hébergées. Le second, lui, édite un système de travail de groupe comptable intraentreprise qui sera configuré pour traiter les documents issus du système de reconnaissance automatique.
Toutes les factures ne seront pas envoyées électroniquement
Cette union des deux éditeurs permet aux entreprises d’avoir une solution globale de traitement électronique des factures, quel que soit le support d’origine.Car, penser que, demain, toutes les factures seront envoyées électroniquement est un leurre. “Il y aura toujours une bonne partie des documents qui arrivera sous forme papier”, prédit Philippe Lijour, directeur général de la société Itesoft.Jusqu’à présent, ces acteurs signaient des accords avec les éditeurs de progiciels de gestion intégrés, comme Peoplesoft ou SAP pour qu’ils intègrent leurs systèmes. Désormais, ils veulent créer une filière informatique propre à la dématérialisation.
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