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Une messagerie unifiée pour moins de 100 F par mois

Le service UMS Gold de ComparaTEL centralise les fax, les e-mails et les messages vocaux de l’internaute. Mais certaines options s’avèrent inutiles.

Encore très coûteuses, les solutions matérielles de messagerie unifiée ont du mal à convaincre les entreprises. Sans égaler pour autant leur richesse fonctionnelle, les services en ligne peuvent contribuer au développement de ce système, qui consiste à centraliser sur une même plate-forme les e-mails, les messages vocaux et les télécopies des utilisateurs. Nous avons ainsi testé le service en ligne UMS Gold, proposé par ComparaTEL.Quelques minutes après sa demande d’inscription, l’utilisateur se voit attribuer un numéro de téléphone (non surtaxé), un login, un code confidentiel et une boîte e-mail ([email protected]) ressemblant à un webmail classique. Celle-ci correspond à la première interface de consultation de la messagerie unifiée. Pour y recevoir des e-mails, l’utilisateur doit donc communiquer cette nouvelle adresse à ses correspondants ou définir un transfert automatique sur son client de messagerie habituel (Outlook ou Notes).

Privilégier la gestion par le web

Le numéro de téléphone qui lui est attribué correspond à un fax et à une boîte vocale personnelle. Cette dernière s’avère superflue si le réseau téléphonique de l’entreprise possède des fonctions avancées, telles que l’interrogation à distance des répondeurs, etc. Les fax et les messages vocaux reçus viennent s’ajouter aux e-mails sur la plate-forme. La nature de chaque message est indiquée sur la boîte ComparaTEL de l’utilisateur par une icône. Les fax sont présentés sous forme d’images GIF, que l’on peut faire pivoter à 180?’, mais que l’on ne peut malheureusement pas agrandir. Les messages sonores sont stockés au format WAV ou RealAudio. Chaque compte UMS est limité à la réception de 20 fax, de 30 messages vocaux et de 90 messages électroniques. Aucun ne doit dépasser 3 Mo.Deuxième possibilité d’accès à la plate-forme : le serveur vocal. Après avoir composé un numéro spécial surtaxé (0,98 F/min), son numéro personnel et son code confidentiel, l’abonné est informé du nombre, de la nature et de l’état de ses messages. Par ce biais, il ne pourra consulter que ses messages vocaux, car ComparaTEL ne propose pas encore la lecture synthétique des e-mails.Si le serveur ne fait que notifier la présence d’e-mails ou de fax, il offre néanmoins diverses options : sauvegarde ou suppression de certains éléments, transfert vers l’adresse e-mail, envoi des fax sur un télécopieur, etc. Mais gérer sa messagerie unifiée à partir du serveur vocal s’avère complexe. On finit par se perdre dans les méandres de l’arborescence et il est difficile de distinguer les messages les uns des autres, seules la date et l’heure de réception permettant de les reconnaître, puisque l’objet ne peut être lu. La datation horaire n’est d’ailleurs même pas appliquée aux messages vocaux. Toutes les actions effectuées à partir du serveur vocal sont, bien sûr, synchronisées avec l’interface web, et vice-versa.Les paramètres de gestion d’UMS ne sont accessibles que sur le site comparatel.net. L’abonné peut définir une signature automatique de ses e-mails ou encore supprimer automatiquement les messages lus quand la boîte est pleine. Un champ lui permet, en outre, de saisir l’adresse e-mail (celle de son entreprise, par exemple) vers laquelle il souhaite transférer automatiquement les messages reçus dans sa boîte ComparaTEL. Enfin, il peut choisir d’être alerté dès qu’il reçoit un message, par l’envoi d’un SMS ou d’un e-mail. Mais cette notification n’a aucune utilité, puisqu’il suffit de transférer automatiquement ses messages à l’adresse de son choix. Quant à l’alerte par SMS, elle ne peut pas être soumise à des critères comme le nom de l’expéditeur par exemple. Elle peut même tourner au cauchemar si l’on reçoit un message toutes les deux minutes…

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Julie de Meslon