Les 1 500 habitants de Manne, petit village high-tech de Provence, vivaient tranquilles avec une connexion haut débit wi-fi. L’Agence nationale des fréquences a coupé court à l’expérience au nom de la loi et du brouillage des ondes. Exit le wi-fi ; les habitants n’auront plus qu’à se rabattre sur l’ADSL… dès qu’un opérateur se sera décidé à raccorder le village. Lutte d’influence ? Sans aucun doute, tout comme la dégradation des équipements 802.11a imposée par l’Europe et répercutée par l’ART au nom d’intérêts aux contours flous, auxquels les opérateurs ne doivent pas être étrangers. Ceux-ci ne peuvent voir que d’un mauvais ?”il des antennes wi-fi bon marché fleurir sur les toits… Vu le coût de leurs infrastructures et le mal qu’ils ont à les rentabiliser, on peut les comprendre. C’est sans doute la raison principale de l’interdiction d’installer un point d’accès 802.11 en extérieur. Mais, comme pour la BLR, on est en droit de demander un peu plus. Les télécoms traversent une crise très grave, entraînant dans l’ornière tout un pan de l’économie. Ces technologies sont séduisantes et représentent une source de chiffre d’affaires non négligeable. L’État et l’Europe, chargés des réglementations, ne devraient-ils pas faire preuve d’un peu plus d’imagination et accélérer la cadence ? Admettre une fois pour toute que la norme hiperlan2 est morte ? Donner un cadre législatif clair ? Car, jusqu’à présent, sur ce dossier, comme sur celui de la BLR, l’ART reste peu loquace. Et c’est un euphémisme !PS: Décision Micro prend ses quartiers dété. Nous vous retrouvons le 2 septembre. Bonnes vacances.
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