Quand le fabricant coréen tente d’égaler le Mac Book Pro d’Apple, cela donne le Chronos. Derrière ce nom se cache un PC portable à écran 15,6 pouces (39 cm), en aluminium et plastique argenté mat, qui renferme une configuration très puissante et confortable permettant de travailler et de se distraire aussi bien à la maison qu’en déplacement.Samsung mise sur une connectique et un jeu de composants homogènes qui correspondent à ce que l’on est en droit d’attendre d’une machine haut de gamme : un processeur Intel quadruple-cœur et une mémoire vive de 8 Go suffisante notamment pour faire de la retouche photo ou du montage vidéo. Le stockage est, lui, assuré par un disque dur de 750 Go véloce, secondé par un disque SSD directement soudé à la carte. Baptisé ExpressCache, il accueille tous les fichiers système, communément utilisés afin que l’exécution des applications et le démarrage de Windows s’effectuent plus rapidement. Vous n’avez ici rien à faire, tout est géré par un programme tiers complètement transparent qui accomplit sa tâche à la perfection.
Discrétion et faible consommation
La carte graphique intégrée permet de jouer à des titres récents sur l’écran mat en 1 600 points par 900, à condition de ne pas être trop exigeant sur le niveau de détail. Elle fonctionne de pair avec le contrôleur graphique du processeur Intel afin d’abaisser la consommation générale de la machine si les ressources ne sont pas sollicitées. Lorsqu’on lance un jeu (The Last Remnant ou Dirt 2 lors de nos tests), la puce AMD s’active automatiquement et affiche entre 41 et 67 images par seconde en 1 280 points par 720 “ seulement ”, mais avec un rendu de qualité. Ce faisant, la ventilation devient bruyante mais reste supportable (37,4 dB). En revanche, sous le PC, ça chauffe! Le thermomètre indique près de 50°C (contre 28,8°C sur le repose-poignets). Mieux vaut donc ne pas lancer un jeu avec la machine sur les genoux sous peine de se brûler les cuisses.
Écran médiocre, autonomie au top
Côté confort, le repose-poignets est large, tout comme le touchpad dont la surface est entièrement cliquable. Un peu déstabilisant au départ, mais on s’habitue vite. Le clavier avec pavé numérique à touches séparées procure un toucher très agréable. Tout comme l’écran, il est doté d’un rétro-éclairage dont l’intensité varie en fonction de la lumière ambiante. La dalle LCD offre un bon rendu des couleurs et une luminosité acceptable (232 cd/m2), mais accuse un taux de contraste vraiment faible : seulement 405:1, contre plus de 800:1 pour les bons modèles! Certains netbooks font bien mieux. Avec l’absence de lecteur Blu-ray, c’est le plus gros défaut de cette machine, proposée tout de même à environ 1 200 euros. Heureusement, elle se rattrape de façon spectaculaire en jouant la carte de la mobilité. Grâce à son poids (2,3 kg), ses dimensions raisonnables (36,2 x 2,6 x 23,9 cm) et son étonnante autonomie en lecture vidéo (5 h), Wi-Fi allumé et luminosité de l’écran au maximum, le Chronos 7 peut être transporté facilement et n’a pas besoin d’être muni en permanence de son adaptateur secteur pour être fonctionnel, et ça, c’est vraiment appréciable.
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