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Une jet d’encre qui ne promet pas la lune

Bien éloignée des missions spatiales de la Nasa, cette imprimante est très bon marché (590 francs). En revanche, sa qualité d’impression s’avère perfectible.

Sur sa carrosserie aux couleurs rappelant celles de l’i-Mac, on peut lire le label Powered by HP. Car derrière la marque Apollo se cache en fait Hewlett-Packard. Le constructeur tente en effet avec cette filiale de recycler son arrière-garde technologique dans des imprimantes bon marché. L’Apollo P-2200 est ainsi livrée avec deux cartouches HP (une pour la couleur, une pour le noir) et dispose d’une technologie d’impression quelque peu dépassée. Et cela se voit ! De près ou de loin la qualité des épreuves est assez médiocre. Les à-plats de couleur manquent d’homogénéité et les petites polices de caractères sont peu lisibles. Et que dire d’un tirage photo où l’on aperçoit à l’?”il nu la taille des pixels ! Il est clair que cette imprimante ne promet pas la lune. Pour favoriser un prix plancher et un design spécial, le sacrifice semble aussi avoir été fait sur les performances. L’imprimante est seulement capable de sortir 2,5 pages de texte par minute, et elle met plus de cinq minutes pour éditer une photo A4 en qualité maximale. Dernière remarque, l’Apollo P-2200 (qui est réservée uniquement aux PC) ne peut se connecter qu’au port parallèle du micro, alors que la plupart des constructeurs ajoutent aujourd’hui une connexion USB à leurs modèles. En revanche, les bacs d’alimentation et de réception (situés en façade) sont de bonne facture. Les deux arguments chocs de cette imprimante restent tout de même son faible prix et un design réussi.
L’avis de la rédaction

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La rédaction