De la simple imbrication de scripts PHP à la génération dynamique d’un service web avec le moteur Business Web Engine de Bowstreet, les technologies des éditeurs de portail divergent. Toutefois, leurs objectifs restent les mêmes : identifier l’utilisateur et retrouver ses composants pour permettre l’affichage d’une page personnalisée. Dans cette approche, un même composant peut être exploité sur différents sites. Un configurateur de produits sera, par exemple, utilisé sur le site web grand public à destination des clients et sur l’intranet à l’usage des employés. Pour l’entreprise, cette architecture minimise les coûts de développement tout en renforçant la cohérence des informations.
Assembler des composants internes et externes
Au c?”ur de ce dispositif, le moteur de règles se charge d’assembler les pages. Il commence par identifier l’internaute en vérifiant son login et son mot de passe dans l’annuaire LDAP de l’entreprise, puis en déduit son profil, qu’il puise dans une table de la base de données d’administration du portail. Le profil contient des informations personnelles sur l’individu et son appartenance à une catégorie d’utilisateurs ?” client, fournisseur, employé, etc. La personnalisation s’effectue donc selon deux critères : la catégorie de l’utilisateur et son profil personnel. Le premier permet d’associer le bon modèle de page à l’utilisateur. Quant au second critère, il sert à personnaliser le contenu de chaque composant en fonction des paramètres qu’il a lui-même déterminés : mots-clés pour ses alertes, accès à sa messagerie, suivi de ses clients, etc.Le modèle ?” généralement implémenté dans un script (JSP, PHP ou FAH) ou dans un fichier XML ?” définit la structure de la page et indique la liste des composants qui pourront y être affichés. C’est la grille de base à partir de laquelle le moteur de règles calcule le contenu de la page. A ce stade, le moteur du portail exécute les différents composants pour récupérer les données résultant des traitements.Les utilisateurs et les services offerts par le portail étant généralement nombreux, l’architecture du moteur doit pouvoir exécuter simultanément une multitude de composants en vue de réduire le temps de construction de la page. C’est notamment le cas du Massively Parallel Portal Engine (MPPE) de Plumtree et des infrastructures J2EE (Java 2 Enterprise Edition). Les données sont d’ordinaire fournies par les composants sous forme de fichiers ou de flux XML.Le moteur appelle alors les règles de transformation qui sont contenues dans un fichier XSLT. Lesquelles permettent d’adapter l’affichage au périphérique de lecture de l’utilisateur ?” du téléphone portable jusqu’au navigateur internet. Les composants assemblés par le moteur du portail peuvent être situés soit dans l’entreprise, directement au niveau du serveur d’applications, soit sur internet sous la forme d’un service web. A terme, moteur de règles et répertoire de composants utiliseront un langage normalisé pour dialoguer ensemble. Il pourra s’agir de DSML (Directory Services Markup Language), comme l’exploitent Bowstreet, Microsoft et d’autres éditeurs, ou bien encore d’UDDI dans le cadre de services web.
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