L’expérience, menée à l’Université d’Oklahoma et décrite la semaine dernière dans le New Scientist, a permis de mémoriser des bits d’informations dans une molécule.Chacun des 19 atomes d’hydrogène de la molécule utilisée stockait une partie des 1024 bits composant l’image. Cette dernière, une image en noir et blanc de 32 pixels de côté, était ainsi encodée par les variations de fréquence des protons composant les atomes de la molécule.A chaque bit de l’image correspond une fréquence, dont l’amplitude représente soit ” 0 ” soit ” 1 “. Balayée par une onde électromagnétique, la molécule ” imprime ” les données correspondantes en mémorisant les fréquences unitaires.
Une expérience de ” photographie moléculaire “
Ces données stockées par la molécule peuvent ensuite être lues, après émission d’un nouveau champ d’onde, en mesurant ?” à l’aide d’un instrument de résonance magnétique nucléaire ?” les variations de fréquences produites en réaction par la molécule.De nombreuses autres tentatives d’utilisation de particules élémentaires ou de molécules pour stocker de l’information ont eu lieu avec succès cette année. Dans le cas présent, les scientifiques ne sexpliquent pas véritablement le comportement “très complexe” de la molécule soumise à des variations de fréquences.Mais, si le procédé est jugé encore “très expérimental “, il ouvre une nouvelle voie vers le stockage de données dans des volumes de taille infinitésimale.
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