Caius Cilnius Maecenas, appelé Mécène, aurait pu penser au crowdfunding, s’il n’avait pas vécu au 1er siècle avant Jésus Christ. A Strasbourg, une étudiante Moldave, Olga Turcan, a réussi à financer sa thèse grâce à un appel aux dons sur Internet, c’est ce qu’on appelle du crowdfunding. La jeune femme âgée de 32 ans a récolté 6800 dollars depuis le 31 mars 2013. Aujourd’hui, Olga peut se concentrer pleinement à ses recherches sur le français et la francophonie en Moldavie et arrêter de vivre de petits boulots. La chercheuse est épatée par le succès de sa démarche et se dit « touchée, étonnée et reconnaissante. »
Elle compte remercier les 130 donateurs en leur envoyant une carte postale “faite maison”, une vidéo où elle joue de l’accordéon à ceux qui ont déboursé 50 dollars (38 euros) et une boîte de chocolats moldaves pour 100 dollars (77 euros). Mais attention ce sont bien des dons, pas un investissement, les internautes ne reverront jamais leur argent.
Beaucoup d’étudiants se sont mobilisés, des membres de sa famille, des «moldaves installés en France» comme elle et « des retraités français » qui sont partis en vacances à Chisinau, a expliqué la jeune femme.
Ce n’est pas donné à tout le monde
Olga admet que « on ne peut pas dire à tout le monde de faire comme moi, ça ne peut pas se généraliser ». Aidée par des amis spécialistes en relations de presse et informatique, la jeune femme a publié une vidéo où elle explique sa détresse. Son plan de communication a bien marché ais c’est un cas atypique.
L’an dernier en Europe, plus de 720 millions d’euros ont été investis grâce au crowdfunding.
A lire aussi :
Le financement de projets par internet est en pleine effervescence, paru le 09/04/13
Un café avec Tim Cook ? C’est possible pour 600 000 dollars [MàJ], paru le 29/04/2013
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.