Dire du mal de son entreprise sur Facebook peut mener à un licenciement. Et dénigrer son patron après un licenciement peut vous faire condamner… Mais le réseau social peut aussi aider un employé à prouver sa bonne foi.
L’affaire a été jugée par la cour d’appel de Poitiers le 16 janvier 2013. Madame X est vendeuse, elle est licenciée verbalement… et doit démontrer qu’elle est liée par un contrat de travail avec son employeur. Pour prouver le lien de subordination et l’existence du contrat de travail, la salariée produit les messages laissés par son employeur sur sa page Facebook non sécurisée et accessible à tous.
Sur son mur, l’« employeur » nommait clairement cette salariée comme sa vendeuse et s’en plaignait. Pour couronner le tout, l’employeur ajoutait que la salariée lui cherchait des noises avec son avocat.
Ces messages ont permis de démontrer l’existence d’un contrat de travail et du lien entre les deux protagonistes.
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