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Une console portable mi-figue mi-raisin

Conçue exclusivement pour les jeux achetés et téléchargés sur le Play-Station Store (le lecteur UMD disparaît), la nouvelle console de Sony n’est pas forcément née sous…

Conçue exclusivement pour les jeux achetés et téléchargés sur le Play-Station Store (le lecteur UMD disparaît), la nouvelle console de Sony n’est pas forcément née sous une bonne étoile.L’accueil glacial réservé par des revendeurs (qui se rémunèrent sur les ventes de jeux non dématérialisés), son prix plus élevé de 50 euros que la PSP 3000 (toujours en vente), ne sont en effet pas les seuls handicaps qu’elle doit surmonter.Côté ergonomie, le choix du système coulissant, les boutons de commande étant dissimulés sous l’écran, part d’une bonne intention. Les touches de navigation, d’action, et le pavé tactile analogique tombent bien sous les pouces.Mais toutes sont, au final, trop rapprochées les unes des autres et les boutons Start et Select sont minuscules. Surtout, la prise en main en position ouverte est discutable, et l’écran perd en largeur (3,8 pouces contre 4,3 pouces pour la 3000).Pourtant, la PSP Go a des atouts : son écran, paradoxalement, d’excellente qualité et moins brillant, sa taille de guêpe, son poids plume, une compatibilité Bluetooth et désormais un stockage interne (mémoire flash de 16 Go extensible avec une Memory stick micro). Bien vu. Ce joujou inaugure aussi, côté PlayStation Store, une nouvelle race de jeux pas chers et légers pensés pour lui : les minis. Pas sûr qu’on y trouve son compteL’avis de la rédaction
On aime

La taille et le poids revus à la baisse, la qualité de l’écran.
On n’aime pas
L’ergonomie en demi-teinte, le 100 % dématérialisé, le prix élevé.
Mention assez bien

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Hervé Cabibbo