Sociétés de services informatiques et entreprises utilisatrices entendent désormais parler d’une seule voix. Lundi dernier, la chambre syndicale des SSII et des éditeurs de logiciels (Syntec informatique) et le Club informatique
des grandes entreprises françaises (Cigref) ont officialisé leur engagement à collaborer ensemble pour un ‘ usage plus efficace des technologies de l’information ‘.Celui-ci prend la forme d’une charte ‘ pour une déontologie commune ‘. Cette collaboration est le fruit d’un constat commun : les grands systèmes informatiques ne sont pas à
la hauteur des attentes. En particulier, l’innovation mal maîtrisée et les faiblesses en matière de prévision et de mesure du retour sur investissement génèrent une frustration.
Une liste de bonnes intentions
Les deux organisations veulent dessiner ensemble les contours d’une nouvelle ère, où ‘ l’investissement informatique et la gestion de l’innovation seront rigoureux, maîtrisés, prédictibles et
mesurables ‘, décrit Jean-Pierre Corniou, président du Cigref et DSI de Renault. Un vaste chantier qui, pour l’instant, prend la forme d’une liste de bonnes intentions ?” transparence dans les
relations client-fournisseur, partage des connaissances technologiques, certification de la qualité par un label.S’ensuivra la mise en place de groupes de travail communs qui plancheront sur les ‘ bonnes pratiques ‘ à respecter par les entreprises utilisatrices et les SSII. Ces règles seront déclinées par types de
prestation. La création d’une structure de médiation préventive est aussi à l’étude. Reste que la pression actuelle sur les prix ne favorise pas de telles pratiques, plus transparentes et professionnelles.
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