Onze organisations, dont le Syntec Informatique, ont signé dans le cadre du salon Externaliser, la charte de l’externalisation mise au point par le Comité de liaison des services (CLS) du Medef et l’Institut Esprit Service. “Plutôt que de se voir imposer une législation et une réglementation extérieures, il vaut mieux que les professionnels pratiquent l’autorégulation”, explique Sophie des Orths, chargée de mission sur l’externalisation au CLS.Cette charte, dont les signataires s’engagent à respecter les principes et à les faire accepter par leurs clients, s’attache d’abord à définir l’externalisation : des relations de confiance et un véritable partenariat, établis sur la durée (contrat pluriannuel), entre clients et prestataires de services.Cette définition permet de distinguer externalisation et simple sous-traitance. Déjà, l’étude Arthur Andersen-Sofres “Pratiques et tendances du marché de l’externalisation”, en ligne sur le site outsourcingonline. com depuis juin dernier, signalait cette possibilité de confusion.
Quatre ans de réflexion pour la finalisation du document
Autre point important : l’externalisation implique un“engagement contractuel clair et équilibré”. Le contrat doit notamment aborder le partage des gains de productivité réalisés. “Il s’agit là d’un ensemble de bonnes intentions auxquelles on ne peut évidemment que souscrire, indique Pierre Dellis, délégué général du Syntec Informatique. L’externalisation est un pari que le prestataire fait en commun avec le client.”Le comité du Medef, qui fédère plusieurs sociétés de services, mène une réflexion sur le sujet depuis quatre ans. Il avait présenté la charte le 14 octobre dernier, à l’occasion du colloque sur l’externalisation organisé à la demande de la Commission européenne.
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