Malgré les prévisions des analystes, la fourniture d’applications hébergées (FAH) n’a pas rencontré le succès escompté. Pour lui donner un coup de fouet, une association vient d’être créée dans l’Hexagone. Baptisée ASPic France, elle reprend le modèle de l’ASP Industry Consortium, une organisation mondiale rassemblant près de neuf cents membres dans plus de cent pays. Son objectif : unifier le marché hexagonal de la location d’applications en ligne.Fondée en janvier, cette association loi 1901, sans but lucratif, réunissait quatre-vingt-cinq entreprises au 1er mars. Elle devrait franchir la barre des cent adhérents ce mois-ci. Dans la liste, on trouve aussi bien des éditeurs (ASP One, eFront, Global ASP, Prologue Software, etc. ) que des fournisseurs d’infrastructures (3Com, Cisco, Siemens, British Telecom, etc. ), ou des sociétés de conseil (Accenture, Ernst &38; Young, etc. ). Jacques Degroote, le président d’ASPic France, se donne trois missions : sensibiliser nos concitoyens aux bienfaits de la FAH en multipliant les actions de communication, définir un cadre de bonne pratique (une certification est à l’étude) et se rapprocher de l’Ompi, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, afin d’élaborer une base contractuelle solide. L’ASPic a aussi passé des accords de parrainage avec le Medef et l’Atelier BNP Paribas.Baisse du coût total de possession, facilité de déploiement, accessibilité des applications depuis n’importe quel terminal… lassociation a recensé pas moins de neuf cents arguments en faveur de la FAH. Reste maintenant le plus difficile : convaincre les clients potentiels.
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