Sans surprise, la Chine, la Birmanie et l’Iran font partie des pays où règne la plus forte censure contre les sites Internet. Global Voices Advocacy, un réseau de blogueurs et d’activistes pour la liberté d’expression en ligne viennent
de dresser
une carte des pays, où il n’est pas toujours bon de s’exprimer sur la Toile.Pour collecter ses données, le groupement s’appuie sur
Hivos, une ONG néerlandaise se bat pour promouvoir la démocratie et légalité dans le monde, en donnant aux associations locales des moyens économiques. Sur fond d’un mash-up Google
Maps, le service de cartographie du moteur de recherche, Global Voices Advocacy liste et localise les sites qui ont été censurés ces derniers temps. Un signet coloré permet de repérer rapidement les pays les plus actifs en ce domaine, et ce, non
sans quelques surprises.
En dehors de la Chine et de la Birmanie, quelques surprises
Ainsi, à la suite à des attentats (train de Mumbai, au mois de juillet 2006) le gouvernement indien aurait demandé aux fournisseurs d’accès d’empêcher les connexions à Blogger, à Typepad et à Geocities. La Turquie, candidate à
l’entrée dans l’Union européenne, a, elle, bloqué judiciairement plusieurs fois l’accès au site de partage de vidéos YouTube, sur lequel était postées des images critiquant ou insultant le gouvernement.Plus anecdotique, deux
opérateurs brésiliens ont également bloqué l’accès à YouTube. Le mannequin Daniela Cicarelli et son petit ami, Tato Malzoni, avaient
porté plainte contre le site pour avoir laissé en ligne une vidéo montrant les ébats des amoureux sur la plage.
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