Le PSC500, de HP, est une machine multifonction aisée à exploiter : elle permet de copier et de numériser textes et photographies même lorsque l’ordinateur est éteint. L’imprimante comme le scanner sont d’une qualité suffisante pour la petite bureautique. En outre, leur fonctionnement est assez silencieux et rapide. Il est facile de réaliser un poster à partir d’une photographie de magazine ou d’importer un texte grâce au logiciel de reconnaissance optique de caractères fourni. La PCS500 souffre cependant de deux limitations. Il est impossible de l’utiliser seule comme un télécopieur car elle n’est pas dotée d’un modem et elle ne peut pas être mise en réseau.
Des photos de qualité sur papier ordinaire
L’imprimante offre une résolution maximale de 600 points par pouce (p/p), alors que de nombreux modèles de marque concurrente proposent au minimum 720 p/p. Mais, grâce à un système de modulation de la taille des gouttelettes d’encre, en mode Photo, Hewlett-Packard revendique une résolution équivalente à 1 200 p/p. Les tests de notre laboratoire ont montré que la qualité des épreuves sur papier ordinaire comme sur papier glacé est très satisfaisante. Le noir est profond, les couleurs fidèlement rendues et l’aspect granuleux, discret. Cet appareil n’atteint cependant pas la qualité des modèles plus onéreux spécialisés dans la photo. Le scanner est également bon, avec une résolution de 600 p/p. Les copies des textes en petits caractères sont très lisibles. D’après nos tests, il est possible d’imprimer environ 4 pages par minute en noir et blanc. Mais pour des documents comprenant des graphiques en couleurs (comme une page Web), il faut compter 2 minutes pour une page. Cette vitesse est acceptable pour une utilisation occasionnelle, mais elle est handicapante pour qui veut imprimer souvent de longs documents. La fonction Photocopie, indépendante du PC, est assez véloce, du moins pour ce genre de produit : 75 secondes pour copier une page A4 en couleurs. Et une impression peut être lancée simultanément sans provoquer un blocage de la machine. Hors coût du papier, la page couleur a un prix de revient plus élevé qu’avec la Styluscan 2500, d’Epson (1,72 F, ou 0,26 E, contre 1,60 F, ou 0,24 E). Toutes les fonctions (reconnaissance de caractères, retouche d’images, renvoi vers la messagerie) sont centralisées sur l’interface, très claire, du pilote. L’installation sur le port parallèle se déroule aisément, mais il est regrettable que HP n’ait pas prévu une version USB.
Un panneau de contrôle simple
Par rapport à beaucoup de ses concurrents, HP a réduit le nombre des boutons présents sur la PSC500 pour en faciliter l’utilisation. Différents formats de sortie sont néanmoins disponibles directement : impression d’une même photographie plusieurs fois sur une page, assemblage en poster, agrandissement ou réduction.
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