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Une bibliothèque dans l’appareil

Une personne, un visage, un paysage, quelque chose qui bouge, de sombre… A chacun de ces éléments de base correspond un profil, qui contient tous les réglages.

Ce n’est pas parce que certains appareils ne disposent plus des modes classiques de réglage comme portrait, paysages, nuit, sport, etc., qu’ils ne sont plus présents. En fait, ils sont bien là, mais vous ne les voyez pas, puisque
c’est l’appareil qui les gère. Ce dernier doit donc deviner ce que vous êtes en train de photographier, afin d’appliquer le bon réglage.Et pour un appareil photo, qui ne voit que des points lumineux, c’est très compliqué de faire la différence entre un arbre et une personne, par exemple. Pourtant, il y parvient dans de nombreux cas. Pour ce faire, il dispose
d’algorithmes mathématiques très sophistiqués, qui essayent de reconnaître les principaux éléments qui composent une photo. Comment ?En décomposant l’image en éléments de base très simples (des lignes, des points, des contrastes…), plus faciles à détecter. C’est ce qu’on appelle trouver des ‘ classifieurs faibles en cascade ‘.
Ensuite, en cumulant tous ces éléments de base, comme avec un puzzle, les algorithmes trouvent des ‘ classifieurs forts ‘ : une personne, un visage, un paysage, quelque chose qui bouge, quelque chose de sombre, etc.L’appareil va ensuite comparer ce qu’il vient de trouver avec une bibliothèque de profils qu’il possède, pour trouver celui qui correspond à ce qu’il voit. Si c’est un visage, il va faire une correspondance avec le profil
‘ portrait ‘. Il va alors lire le profil, qui contient les réglages à utiliser. Donc, plus l’appareil dispose d’une bibliothèque complète de profils, plus il sera à même dutiliser le bon réglage dans la bonne situation. Le
tout, bien sûr, en une fraction de seconde !

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Frédéric Boutier