Intel a annoncé cette semaine que la FTC (Federal Trade Commission) avait abandonné ses investigations concernant ses pratiques commerciales. Dans le même temps, la Cour suprême américaine a statué : il n’y a pas de raison pour que l’affaire Microsoft ne suive pas son cours normal, c’est-à-dire qu’elle ne soit pas examinée par la Cour d’appel de Washington. Ce qui donne un répit d’au moins un an à l’éditeur. Faut-il s’en réjouir ? Oui, si l’on considère ce qu’il en coûterait aux utilisateurs que ces deux entreprises soient jugées coupables et amenées, par exemple, à la scission. Non, si l’on revient sur leurs actions, qui ont bridé la créativité du secteur et limité le choix des consommateurs. Réflexion faite, qu’importe ! Que Microsoft et Intel aient gagné la bataille du PC est incontestable. Mais aujourd’hui, avec Internet, la guerre s’est déplacée. La question est de savoir si ces démêlées judiciaires auront participé ou non à l’affaiblissement de l’alliance Wintel. Ce qui a pu laisser, par contrecoup, un peu de champ libre à d’autres entreprises, comme Sun ou Oracle, qui n’ont pas les dents moins longues que leurs rivaux mais qui, aujourd’hui, font montre de plus de créativité.
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