Promouvoir l’essaimage en entreprise. Tel est le but que s’est fixé l’association Diese, créée en octobre 2000 par cinq grands groupes français : Air France, EADS, La Poste, Sanofi, Schneider Electric et TotalFina Elf. Mais surtout, l’association cherche à redorer le blason de l’essaimage, écaillé par les pratiques des années 80 où essaimage rimait surtout avec plan social. C’est l’une des raisons pour lesquelles chaque membre de l’association doit s’engager à respecter la charte de Diese dont les principes reposent sur une démarche pro-active d’essaimage et sur le suivi des entreprises.” Aujourd’hui, nous comptons officiellement neuf membres et chaque postulant doit être parrainé par au moins deux membres de l’association “, explique Patrice Simounet, président de Diese. La man?”uvre vise ainsi à éviter l’entrée de brebis galeuses plus soucieuses de se donner une bonne image que de promouvoir réellement l’essaimage. Pour prouver leur bonne volonté, les entreprises désireuses de participer à l’association doivent montrer que leur PDG, ou l’un des deux managers principaux, s’implique et participe activement à l’association, ce qui se traduit par une lettre d’engagement à respecter la charte.Dans les prochaines semaines, EDF-GDF et France Télécom devraient d’ailleurs rejoindre Diese. Pour cette année, l’association se fixe comme but d’effectuer un benchmarking des pratiques à l’étranger. “ L’essaimage est très courant aux États-Unis et a donné naissance à de nombreuses start-up aujourd’hui cotées mais la place de l’essaimage en Europe reste encore floue “, précise Patrice Simounet. Par ailleurs, l’association insiste sur la notion de réseau de partenaires que Diese souhaite mutualiser. Enfin, Patrice Simounet et ses collègues réfléchissent sur l’opportunité d’adopter une attitude commune concernant le financement dincubateurs locaux, chaque entreprise ayant participé au développement de nombreuses structures.
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