L’ordinateur portable qui a été subtilisé dans le bureau de Nancy Pelosi, la présidente démocrate du Congrès, a failli finir dans les mains des services secrets russes.
C’est en tous les cas ce que l’on apprend dans les documents d’accusation de Riley June Williams, une militante d’extrême droite de 22 ans. C’est visiblement elle qui a mis la main sur le terminal, car son ancien petit ami a déclaré à la police qu’elle prévoyait « d’envoyer l’ordinateur à un ami en Russie, pour le vendre au SVR, le service de renseignement extérieur ».
Mais pour une raison encore à établir, ce plan — qui est digne des pieds nickelés — n’a pas réussi. D’après son ex, Riley June Williams est restée en possession de l’ordinateur, ou l’a détruit. La militante a été arrêtée, après s’être présentée devant la police, il y a quelques jours. Elle s’était, semble-t-il, d’abord enfuie.
L’ordinateur n’a pas encore été retrouvé. De toute façon, il est peu probable que cette machine eût suscité un grand intérêt chez les espions russes. Selon l’équipe de Nancy Pelosi, elle servait uniquement à projeter des présentations en salle de réunion. Une pied nickelé de bout en bout.
Source : NBC
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