Quiconque parle de nouvelle économie se réfère implicitement à la révolution technologique. Or, ce faisant, on oublie le rôle d’un adjuvant macroéconomique décisif : l’effondrement du bloc soviétique, qui a libéré une masse de ressources au bénéfice d’un formidable mouvement d’innovation, avant que celui-ci ne dégénère en folle spéculation.La purge une fois terminée, que prévoir ?Premier revirement : le retour de l’impératif de sécurité, chanté sur tous les tons. Les “dividendes de la paix”, c’est terminé.“Plus” pour la Défense signifie “moins” pour les dépenses d’investissement et de consommation. Ce qui signifie moins d’innovation, en tout cas moins d’innovation à tout va. On va tamiser !Deuxième virage : un certain “désamour” de l’automatisme, au sens large. Hier, on privilégiait la vitesse de calcul et l’on nous décrivait le commerce électronique comme un système presse-bouton. Dès aujourd’hui, on exige plus de convivialité. Demain on voudra davantage de “sur mesure”. Et après-demain on demandera des systèmes intelligents : donc plus coûteux…Troisième point : l’électronique c’est bien, mais l’homme, n’est-ce pas mieux ? Au royaume des “high-tech”, les TIC nauront plus la part du lion ; il va falloir faire une place à tout ce qui tourne autour de la biologie.Quatrième impératif : le retour à la raison dans les calculs de rentabilité. Ce qui pourrait bien se révéler le plus dur !* économiste
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