IBM, Lotus, Motorola, Nokia, Palm, Psion et Starfish Software : quelques-uns des principaux constructeurs de l’industrie de la téléphonie mobile et de l’informatique s’allient autour du Synchronisation Markup Language (SyncML). Pour les constructeurs, il s’agit de promouvoir un standard d’accès et de synchronisation des données qui soit indépendant du terminal ou du réseau utilisé.
XML, le choix idéal
Selon l’alliance SyncML, l’information doit pouvoir être “collectée, traitée et expédiée, quel que soit le terminal dont dispose l’utilisateur à un moment donné “. Pour ce faire, le métalangage XML, de par sa technologie, se révèle le choix idéal pour servir de base au développement de ce nouveau standard. Cette initiative ne vise pas uniquement les terminaux connectés en permanence (téléphones mobiles ou PC de bureau), mais aussi l’immense majorité des assistants personnels qui se connectent sporadiquement. Bien sûr, SyncML tiendra compte des limitations des terminaux mobiles (faible débit et qualité de connexion réduite…) et devrait être totalement indépendant du réseau de transport (infrarouge, Bluetooth, etc. ).
Un porte-parole de l’association aurait indiqué que l’adhésion était ouverte à tous. Cependant, ni Microsoft ni Ericsson n’ont été invités à se joindre aux créateurs de l’alliance SyncML. Les premières spécifications de SyncML devraient être disponibles courant 2000.La multiplication des terminaux, mobiles ou non, soulève la nécessité d’une solution de synchronisation des documents distribués. Si des solutions existent déjà sur Internet (lire
DM&R
n?’412), le recours à XML et l’appui des grands de cette industrie rendent crédible le projet SyncML. Reste à savoir quelle position adoptera Microsoft.
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