Thierry Miléo mène sa carrière tambour battant. A moins de 40 ans, ce polytechnicien, ingénieur en chef de l’armement, est, dans le téléphone, sans doute le mieux loti de sa génération. Bardé de diplômes (MBA de l’Insead, université de Californie…), ancien sous-directeur au ministère de l’Industrie avant un passage au ministère de la Communication, il rejoint le groupe Bouygues en 1995. Sa liberté de ton dans ses diverses fonctions fera de lui un élément précieux dans l’aventure des télécoms.Toujours prêt à explorer de nouveaux horizons, il rallie Atos trois ans plus tard pour développer les activités télécoms de cette société de services. C’est ensuite le grand saut, lorsqu’il prend, à l’automne 1999, la direction générale de FirstMark France, opérateur d’origine américaine postulant à la boucle locale radio, pour laquelle les pouvoirs publics s’apprêtent à attribuer diverses licences.En quelques semaines, le dossier de candidature est bouclé. Quelques mois de patience et FirstMark crée la surprise en décrochant l’une des deux licences nationales ! Une sorte de bâton de maréchal et un succès personnel pour Thierry Miléo. Modeste, ce dernier ?” qui est aussi un homme de réseaux et d’influence ?” résume sa recette à la ” qualité du dossier présenté par FirstMark “. Astucieux, disponible, parfois un brin ” parano “, Thierry Miléo est désormais incontournable dans le petit monde des télécommunications.
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