Ceux qui cherchent un vidéoprojecteur home cinéma à placer dans une pièce à vivre doivent impérativement jeter un œil à l’Epson EH-TW4400. Un vidéoprojecteur 3LCD équipé de trois panneaux C2Fine D7 offrant une résolution de 1 920 x 1 080 pixels et revêtu d’une jolie coque blanche. Une finition qui permet à l’appareil de se fondre beaucoup plus facilement que ses concurrents dans une pièce à vivre, surtout quand on envisage de suspendre l’appareil au plafond.
Un mode qui booste les contrastes
Second point fort du projecteur, pourtant dédié au home cinéma, sa puissance lumineuse. Il crache 1 600 lumens ANSI. Ce n’est pas aussi élevé que certains projecteurs multimédias, mais c’est largement suffisant pour regarder des films et des programmes télé en plein jour, sans avoir besoin de faire le noir total. Il intègre même un mode « Salle de séjour » qui booste les contrastes, les couleurs et la luminosité afin de permettre une utilisation dans une pièce à vivre éclairée.
C’est assez bluffant de punch et de précision. Les autres modes (Théâtre, Noir théâtre 1 et 2, Naturel, Dynamique, etc.) sont plus classiques, ils se contentent d’offrir un ajustement – plus ou moins pertinent – des contrastes et de la colorimétrie lors des séances nocturnes. Mais ce mode Salle de séjour nous a vraiment surpris par sa capacité à afficher une image dynamique et détaillée (sur un écran de 2,70 mètres de base), sans avoir besoin de plonger la pièce dans l’obscurité.
Zoom et mise au point manuels
Le ratio contrastes, lui, grimpe jusqu’à 130 000:1. Ce n’est pas stratosphérique, mais cela s’avère, là encore, amplement suffisant pour donner satisfaction et venir taquiner, sur ce terrain ô combien précieux des contrastes, les meilleurs vidéoprojecteurs home cinéma. Pas de doute, avec cet Epson EH-TW4400, les noirs sont bien noirs et les scènes sombres joliment détaillées.
La focale et l’amplitude du zoom autorisent par ailleurs une certaine souplesse pour l’installation de l’appareil et permettent d’envisager une image de 2,80 mètres de base à partir de 4 mètres de recul. Mais il s’agit plutôt d’un modèle fond de salle. Il est également équipé d’un Lens Shift autorisant un déplacement de l’objectif de + ou – 96 % à la verticale et de + ou – 47 % à l’horizontale. Pas mal. Notez que le zoom et la mise au point sont manuels. On ne peut pas tout avoir.
La lampe, elle, est une UHE E-TORL de 200 watts, donnée pour 4 000 heures, à condition de tourner en mode Eco. Ce qui ne permet plus de profiter de cette belle et grande image lumineuse en plein jour. Le hic, c’est aussi que le remplacement de cette lampe coûtera cher. Epson la vend, en effet, 418 euros. Pas donné.
Du côté de la connectique, située à l’arrière de l’appareil, on trouve deux entrées HDMI 1.3, des entrées vidéo analogiques (Composite, YUV, S-Vidéo), une entrée D-Sub 15, un port RS232 et une sortie Trigger 12V. Enfin, il reste à apprécier la discrétion de l’appareil en fonctionnement (22 dB seulement) et son prix : 2 399 euros.
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