Voici l’anatomie d’un Jornada 645, un Pocket PC typique, conçu par HP. Sa structure ressemble à celle d’un ordinateur de format et de puissance réduits. Mais de nombreux composants matériels et logiciels sont parfaitement spécifiques.
L’écran tactile sert d’afficheur et de dispositif de saisie
L’écran à cristaux liquides présente une définition de 240 x 320 pixels, en 4 096 couleurs (mode 12 bits). Un stylet permet de tracer des lettres ou de ” taper ” sur un miniclavier virtuel.
La mémoire vive stocke les données temporaires
La RAM est répartie sur deux circuits. Sa taille est de 16 Mo, mais une autre version du Jornada en propose le double.
Le processeur assure la plupart des tâches
S’il ne gère pas les entrées-sorties, le processeur 32 bits SH3 d’Hitachi, cadencé à 133 MHz, s’occupe des traitements, y compris le calcul de l’affichage, la décompression des fichiers audio (MP3) et vidéo (Windows Media).
La mémoire morte conserve le système d’exploitation et les logiciels standards
Pour l’instant, HP, comme Casio, a opté pour une mémoire non effaçable. Mais d’autres constructeurs ont préféré une mémoire flash permettant de mettre à jour les composants logiciels.
Le bus facilite les échanges de données avec un PC. Ici, il s’agit d’un port combinant les accès USB et série (RS-232C).
Le port CompactFlash sert au branchement d’une extension mémoire, d’une carte modem ou d’un appareil photo numérique.
Le contrôleur d’entrée-sortie pilote le port USB/série et les échanges avec la carte mémoire.
La batterie au ion-lithium intégrée assure jusqu’à huit heures d’autonomie.
Le port infrarouge facilite l’échange de données avec un portable ou un autre Pocket PC.
Le microphone permet d’enregistrer des mémos vocaux.