Seule certitude, pendant de longs mois, voire de longues années, la pression exercée par la justice sur la firme va être intense. Grâce à son monopole sur les systèmes d’exploitation pour PC, Microsoft a longtemps pu se permettre de régenter l’industrie informatique. Constamment sous la menace de procès, l’éditeur va dorénavant devoir jouer profil bas et laisser plus de marge à ses concurrents.Quant aux sanctions, il existe plusieurs scénarios 😕 un démantèlement de l’entreprise en plusieurs ” micro-Microsoft ” qui se répartiraient les activités : systèmes d’exploitation, applications, activités Internet, etc. Ce scénario devrait, par exemple, susciter l’apparition d’une version de Microsoft Office pour Linux ;? la vente du code source de Windows à plusieurs sociétés, voire sa diffusion gratuite. Chaque constructeur ou éditeur pourrait alors modifier comme bon lui semble le système d’exploitation. De quoi raviver l’innovation dans ce secteur, au risque de créer des versions incompatibles de Windows, à l’instar de ce que subissent les différents Unix ;? une modération des pratiques commerciales. Plus question dans ce cas pour Microsoft d’user comme bon lui semble de son monopole. Dans cette hypothèse, léditeur pourrait se voir contraint de retirer Internet Explorer et Media Player de Windows.
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