Grâce à Crédit Voyager, nos analystes financiers réduisent, de 30 à 40 %, le temps de montage de chaque dossier, affirme Jean-Emmanuel Bear, responsable informatique de Volvo Financement. Dispensés des tâches fastidieuses de collecte d’information, ils se recentrent sur leur métier.” Développé par Intellimind, Credit Voyager est une plate-forme de gestion du risque client accessible par le web, par courriel, par fax ou par SMS (Short Message Services). Elle peut être utilisée par des établissements financiers pour décider des crédits à accorder aux entreprises, ou par des sociétés pour finaliser la prise de commande de certains clients. Elle s’appuie sur des bases de données externes ?” le fournisseur d’informations financières BIL, ainsi que les cotations Banque de France, réservées aux seuls établissements de crédit ?” et internes ?” de type Oracle, DB2, Informix ou SQL Server. Le logiciel centralise les requêtes (ouverture de comptes, prise de commandes), vérifie les informations déjà en mémoire sur le client et va en chercher ?” si besoin ?” à l’extérieur. Il peut, ensuite, se connecter à un arbre de décision pour donner un avis favorable ou défavorable à la requête. Le résultat peut être renvoyé par e-mail, fax ou SMS.
Un logiciel qui assure les traductions
L’application fonctionne en mode web et peut se connecter à toute base de données extérieure, contenant des informations financières françaises. D’ici au troisième trimestre, Intellimind compte ouvrir sa plate-forme à des équivalents européens de BIL. Cela permettra aux entreprises utilisatrices d’obtenir des informations sur des sociétés européennes, que ces données soient ou non diffusées dans le langage et le format comptable correspondant à la nationalité du requérant ?” italien, belge, allemand, etc. Le logiciel assure l’ensemble des traductions.Utilisable en mode hébergé, l’application peut aussi s’installer en local. Dans ce cas, l’investissement à réaliser est plus important. Volvo Financement, par exemple, s’est équipé d’un serveur SQL, d’un serveur de messagerie (fax, SMS et e-mail) et d’un PC pour la connexion avec la Banque de France : “Cet investissement est lourd mais honnête, compte tenu des gains de productivité dégagés, estime Jean-Emmaunel Bear. Nous avons mis en place l’application en janvier dernier, et nous devrions obtenir un retour sur investissement dici à deux ans.”
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