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Un troisième pays accepte les implants Neuralink sur les humains

L’implant cérébral d’Elon Musk a reçu une autorisation d’essais cliniques dans un hôpital universitaire à Toronto. Les futures greffes concerneront des personnes paralysées, avec la possibilité d’utiliser l’implant cérébral pour contrôler des appareils électroniques par la pensée.

La société d’implants cérébraux Neuralink vient d’obtenir le feu vert pour des essais cliniques au Canada, troisième pays après les États-Unis et l’Angleterre à s’ouvrir à la technologie et accorder à l’entreprise d’Elon Musk le droit de poursuivre ses recherches sur des patients humains. Le premier en question avait reçu sa greffe le 28 janvier dernier, et depuis, Neuralink a réalisé une seconde opération. 100 jours après la première, la société s’est ouverte au Royaume-Uni où elle rendait disponible son registre, pour donner aux personnes intéressées la possibilité de s’inscrire.

Pour rappel, l’implant en question fait référence au premier de Neuralink, développé dans le but de permettre aux personnes tétraplégiques et paralysées des quatre membres de retrouver le contrôle sur les objets, par la voie de la pensée. L’implant Neuralink fonctionne en « traitant les signaux neuronaux et les transmettant sans fil à l’application Neuralink, qui décode le flux de données en actions et intentions ». En d’autres termes, l’implant permet de lire l’activité du cerveau et la déchiffrer, pour ensuite répercuter ses volontés par la voie de l’électronique.

Pour obtenir une greffe, les patients doivent montrer une aptitude à être très précautionneux, car l’implant Neuralink demande d’être régulièrement rechargé : son autonomie ne dépasse pas une journée, du fait notamment de la taille de l’implant qui ne dépasse pas celle d’une pièce de 2 euros. En termes de greffe en tant que telle, l’opération ne prendrait que 20 minutes, sans anesthésie générale. Dans l’histoire, on ne retiendra pourtant pas Neuralink comme ayant été le précurseur, puisque la première greffe d’implant cérébral sur un humain remonte à mai 2022, et la startup concurrente Synchron Inc.

Les deux sociétés les plus avancées en matière de neurosciences et d’implant cérébral ne sont pourtant pas du même avis sur l’approche à avoir. Neuralink, de son côté, utilise des microfils pour se connecter directement avec les neurones. Chez Synchron, la lecture du cerveau se passe différemment, en passant plutôt par les vaisseaux sanguins. Une approche préférée à l’époque par la FDA (Food and Drug Administration), qui donnait son accord pour des essais cliniques dès juillet 2021.

Les autres travaux de Neuralink

En attendant, Neuralink peut s’appuyer sur des moyens bien supérieurs et accélérer la cadence en matière de recherche et développement. C’est ainsi qu’en parallèle à son implant pour répertorier les volontés du cerveau en des actions sur l’ordinateur, la société d’Elon Musk s’est penché sur une puce à destination des malvoyants. Qualifiée de « dispositif révolutionnaire » par la FDA en septembre, la technologie pourra aller d’autant plus vite avec moins de lenteurs administratives. Prochaine étape ? S’attaquer à un problème beaucoup plus courant, que le patron de Neuralink évoquait récemment : les maux de dos.

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Source : Reuters