C’est l’une des plus grandes curiosités de l’histoire du jeu vidéo : la Nintendo Play Station. Fruit d’une collaboration entre l’entreprise japonaise et sa compatriote Sony, elle est le témoignage d’une entente ratée. Sur les 200 prototypes produits, peu se retrouvent sur le marché.
Au point que les enchères montent très vite, comme en témoignent celles de l’exemplaire en vente sur le site Heritage Auctions. Au moment d’écrire cet article, le prix affiché est de 350 000 dollars (320 000 euros) et les enchères se terminent dans… 21 jours. La console vendue est toujours fonctionnelle, l’équipe a même pu y faire une partie de Mortal Kombat.
Une collaboration avortée
Parmi les enchérisseurs, Palmer Luckey – fondateur et ancien patron d’Oculus – se revendique sur Twitter comme le mieux-disant. Quand on lui demande pourquoi il veut tant cet engin, il répond simplement : « Parce que j’ai la plus grande collection de consoles de jeux et que je suis en quête de numériser et de préserver l’histoire des jeux vidéo physiques ». Il espère même pouvoir concevoir une expérience en réalité virtuelle pour en profiter.
Because I have the largest game console collection, and I am on a quest to digitize and preserve the history of physical videogames. Perfect VR will ensure the original experience lives on forever, but we need to keep these things alive and functional in the meanwhile.
— Palmer Luckey (@PalmerLuckey) February 14, 2020
Sony et Nintendo avaient collaboré à partir du milieu des années 90 à la création d’un lecteur optique pour la Super Nintendo. Mais après l’annonce de leur partenariat, Nintendo avait pris son associé à défaut en annonçant une coopération avec Philips qui aboutira au médiocre CD-i… et poussera Sony à lancer en 1994 sa PlayStation.
Source : CNET
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