Chaque année, en décembre, l’institut d’études GfK, associé à SVM, décroche son téléphone et demande aux Français comment s’est déroulée leur année informatique. Et les Français de répondre, comme chaque année, qu’ils en ont profité
pour s’équiper et se connecter.L’étude, la onzième du nom, se base sur les réponses de 1 004 personnes, représentatives de la population française. De quoi déduire, selon GfK, que 45,1 % des foyers disposent dorénavant d’un ordinateur, contre
40,9 % l’an dernier et 35,9 % il y a deux ans. A ce rythme, plus de la moitié pourrait disposer d’un PC à la fin de l’année 2005. Ce seuil a d’ailleurs déjà été franchi en région parisienne (53,3 %), le Nord et ses 31,8 % de
foyers équipés occupant la dernière position.Internet (e-mails compris) est aujourd’hui la principale raison d’être des ordinateurs hexagonaux, devant d’autres activités comme la rédaction de courriers traditionnels, le travail graphique (retouche d’image…) et les jeux.
Désormais, 78 % des foyers possédant un PC disposent d’un accès au Web, contre 72 % l’an dernier. ‘ Et, sur les 20 % n’ayant pas Internet, 40 % nous ont déclaré vouloir se
connecter ‘, explique Jean Littolff, directeur de clientèle sur les marchés informatique et photo de GfK.Difficile aujourd’hui d’échapper au Web. Le travail reste la meilleure façon d’y accéder, puisque 58 % l’ont utilisé au moins une fois dans ce cadre. Les accès personnels, eux, se limitent à 48 %. Ce pourcentage, celui des
français ayant touché au Web pour leur besoin personnel au moins une fois dans l’année, ne progresse plus que lentement.
joies de l’e-mail et, surtout, du téléchargement.Car les Français ont visiblement pris goût à la récupération de fichiers Internet, légaux comme illégaux. En moyenne, les internautes ont téléchargé 2 jeux vidéo, 4 films et 15 morceaux de musique par mois.
‘ Les chiffres sont très proches de ceux de l’an dernier. Cela veut dire que tout le monde télécharge. Les habitudes des internautes sont les mêmes, qu’ils soient en bas-débit ou pas, ce qui va à contre-courant du discours de
certaines industries. ‘Les internautes interrogés ont trouvé un tout autre intérêt au haut-débit : rester moins de temps devant leur écran. En 2004, ils ont passé 11 h 45 par semaine derrière leur clavier, soit 1 h 15 de moins qu’en
2003. L’Internet rapide permettrait donc de se débarrasser plus rapidement du Web.
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