Le géant de l’e-commerce sort sa première tablette. Pourvue de spécifications suffisantes pour la plupart des contenus (écran 7 pouces ? 17,8 cm ?, puce double cœur, 8 Go de stockage), la Kindle Fire ne prétend pas se situer à la pointe de la technologie, ce qui permet ainsi à la firme de Jeff Bezos de la vendre pas trop cher (environ 150 euros). Et c’est l’essentiel, car Amazon avait surtout besoin d’un terminal d’accès pour son panel de services et de magasins dématérialisés développés au fil des années : Amazon MP3 et Music Cloud, la librairie Kindle, Cloud Drive… la plupart, hélas, réservés aux seuls Américains, pour l’instant. Une stratégie du “ tout-propriétaire ”, que viennent confirmer la version d’Android 2.3 modifiée pour l’occasion, le verrouillage de la tablette à la façon d’un iPad, et l’arrivée de Silk, le nouveau navigateur qui sait tirer partie de l’EC2 (les services Cloud du géant) pour accélérer la navigation et optimiser l’accès aux contenus.
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