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Un téléphone qui se porte au poignet

Siemens est parvenu à faire tenir un téléphone dans une montre de 36 grammes. Un tour de force qui restera peut-être sans lendemain… La commercialisation du WristPhone n’est pas encore à l’ordre du jour.

Le téléphone de demain se portera-t-il au poignet ? En pendentif, autour du cou ? Les ingénieurs de Siemens explorent déjà l’éventail des possibilités. Le prototype qu’ils viennent de mettre au point tient dans une montre : le WristPhone est un véritable téléphone GSM tribande, ultra léger, qui se porte au poignet.Et il fonctionne remarquablement bien, même si quelques déconnexions intempestives ont perturbé la démonstration à laquelle nous avons assisté. ” Un problème de couverture du réseau “, explique Philippe Gillet du département marketing mobiles et PDA de Siemens.L’appareil fonctionne en mode mains libres ou avec un microcasque. Une fonction de reconnaissance vocale, pas encore implémentée dans le prototype, permettra bientôt de composer le numéro d’un correspondant, simplement en prononçant son nom figurant dans le répertoire.

Téléphone, appareil photo, lecteur MP3, récepteur GPS…

Ce prototype n’est que le premier du genre. ” La miniaturisation des composants à laquelle nous sommes parvenus nous laisse de la marge et nous permet d’ajouter de nouvelles fonctions, comme un lecteur MP3, un récepteur GPS ou un appareil photo numérique. Ces produits serons présentés au Cebit de Hanovre, la semaine prochaine “, confie Philippe Gillet.L’obstacle le plus important à la miniaturisation de l’appareil est en fait la batterie. Celle du WristPhone occupe quasiment la moitié du volume de la montre. Selon Siemens, elle assure près de cinq heures d’autonomie en conversation et 220 heures en mode veille. ” C’est autant que les téléphones standards “, précise Philippe Gillet. Il ajoute que le produit est totalement conforme aux réglementations en vigueur en matière de radiations électromagnétiques.Pour autant, il n’est pas encore question de commercialiser le WristPhone en Europe, ni même au Japon, où le public est pourtant plus réceptif à ce genre d’innovations. ” Le marché n’existe pas encore, du moins pas pour de grandes quantités”, précise Philippe Gillet. ” Pour l’instant, il s’agit de démontrer notre savoir-faire et notre capacité d’innovation. Mais nous n’écartons pas la possibilité dune commercialisation dans les prochaines années “, conclu-t-il.

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Stéphane Long