Cyberchirurgie, micro-instruments… La santé est l’un des domaines qui profitent régulièrement des progrès des nouvelles technologies. C’est l’un de ces dispositifs qui a reçu à Paris le grand prix du Forum NetExplo, un événement consacré aux tendances numériques qui se tenait mi-février 2013 à l’Unesco : le tatouage électronique.
Développés à l’université du Texas à Austin, ces tatouages électroniques durables et souples s’intègrent à la peau. Ressemblant à des patchs, ils peuvent suivre et transmettre les signes vitaux – rythme cardiaque, température, taux d’hydratation… – mais aussi traduire de petits mouvements musculaires en commandes d’appareils électroniques. Par exemple, attachés au cou, les tatouages peuvent reconnaître les mouvements effectués pour prononcer les mots « gauche », « droite » « en haut » et « en bas » pour contrôler un jeu.
Selon Nanshu Lu, la responsable de l’équipe de recherche, « le défi a été de rendre le silicium et le métal suffisamment fins et flexibles pour pouvoir être posés sur la peau sans gêne et pour qu’ils tiennent sans recourir à un adhésif, ce qui risquerait de créer des interférences ». Encore en phase de développement, ce produit pourrait servir dans quelques années à surveiller l’état de santé de patients à l’hôpital ou à domicile, de sportifs de haut niveau ou encore de nourrissons.
Une première version de l’Electronic Tattoos pourrait même voir le jour dès 2015, une entreprise ayant déjà passé un accord avec l’université du Texas pour industrialiser et commercialiser cette innovation.
Sources : Les Echos ; Le Figaro
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