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Un système de stockage réseau simple et évolutif

Le ReadyNAS NV+ embarque la technologie X-Raid pour simplifier sa configuration et sa mise à jour.

Avec son NAS (Network Attached Storage), sobrement appelé ReadyNAS NV+, Netgear s’adresse à deux cibles principales : les professions libérales et les TPE/PME. A celles-ci, s’agrègent éventuellement les particuliers exigeants et fortunés, car la version équipée de deux disques de 500 Go se vend tout de même près de 1665 euros.

Pour autant, le ReadyNAS NV+ semble valoir ce prix. Tout d’abord parce que son boîtier est compact et donné pour être silencieux. Puis, parce qu’il bénéficie d’une connectique Gigabit Ethernet et d’un port USB, ce qui permet de copier des données de et vers un disque externe. Ensuite parce qu’il est possible de facilement augmenter la capacité de stockage du NAS. Physiquement en ajoutant des disques et d’un point de vue de la configuration grâce à la technologie X-RAID, développée par Infrant, une société rachetée cette année par Netgear. Cette technologie fait apparemment en sorte que tous les disques soient considérés comme une seule entité RAID et pas seulement comme une grappe RAID composée de plusieurs disques. Ainsi, avec deux disques, il est possible de bénéficier du RAID 1 et 5, pour éviter la perte de données. Avec un troisième disque, on double la capacité de stockage et avec un quatrième disque, on triple cette même capacité.

Outre le serveur de fichier, ce NAS fournit aussi un serveur d’impression pour partager une imprimante. Il est également compatible avec la technologie UPnP AV, qui permet le streaming de contenu audio et vidéo entre le NAS et un appareil compatible placé dans un salon par exemple.

Par ailleurs, pour le logiciel, cette fois côté client (les ordinateurs Mac ou PC, qui se connectent au NAS), Netgear propose des outils de sauvegarde. Il s’agit d’EMC Retrospect Professionnel pour Windows et EMC Retrospect Desktop pour Mac OS X. Ces deux programmes sont livrés avec une licence pour cinq utilisateurs. Des utilisateurs qu’il semble facile de gérer au quotidien via l’interface HTML d’administration du serveur. On peut contrôler leur utilisation via un mot de passe ou la création d’une liste d’utilisateurs à laquelle sont attribués un quota et des droits particuliers.

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Pierre FONTAINE