La filiale Time Reversal Communications de Bull a mis au point, avec la société Ercom, un smartphone « sécurisé ». Ce mobile est destiné aux gouvernements, ministères ainsi qu’aux entreprises maniant des données sensibles et souhaitant que leurs communications voix-sms-données soient chiffrées et contrôlées par leurs organisations.
Il fait partie d’une solution complète permettant l’échange de clés publiques de chiffrement, entre le mobile et une passerelle installée dans l’entreprise, à laquelle il se connecte via sa connexion 3G à Internet.
Cette passerelle sécurisée permet l’interconnexion de tous les terminaux mobiles du système, la connexion aux serveurs et au central téléphonique de l’organisation (PBX). Tous les matériels impliqués dans cette solution, dont le smartphone, embarquent une carte à puce exécutant les opérations critiques de sécurité.
Les données utilisées sont chiffrées localement dans le téléphone
Le téléphone nécessite aussi, pour fonctionner, une carte SIM standard, fournie avec un abonnement mobile voix-données du marché. Le service mobile est utilisé pour les appels qui peuvent passer en clair, alors que la connexion Internet mobile est utilisée pour les appels sécurisés en mode voix sur IP.
Le téléphone a son propre système d’exploitation propriétaire « durci », dérivé de RTOS. Il bénéficie d’un chiffrement local des données utilisateurs et peut-être administré à distance depuis un logiciel de supervision centralisé. Les premiers téléphones sécurisés baptisés « sphones » ont été déployés en France, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, selon le constructeur.
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