À chacun son métier“En 1999, nous avons rencontré un problème sur un fichier client mal vérifié lors d’un changement de prestataire. Un pirate s’était emparé de ces données où figuraient des coordonnées bancaires. Nous étions alors au début d’internet. De cet incident, nous avons tiré la leçon suivante : à chacun son métier. Ainsi, tout ce qui touche au domaine bancaire doit être assuré par des spécialistes. On ne devrait pas autoriser n’importe qui à faire du paiement en ligne. Personne ne vient contrôler. Tant qu’internet représentait des enjeux financiers faibles, les escrocs étaient peu présents sur le web. Aujourd’hui, face à l’accroissement du volume des transactions, il convient d’imposer des contraintes plus sévères à l’égard des commerçants. Ce que nous cherchons justement à faire avec l’Acsel, en créant avec la Fevad, un label où figureront des propositions relatives à la sécurité. Un audit de sécurité serait alors à la clé. Il est de l’intérêt de chacun de mettre en place de telles mesures. Les gens qui se spécialisent dans le paiement électronique doivent s’engager à ce qu’il ne soit pas sujet au piratage.”Derrière le discours, beaucoup reste à faire. La sécurité d’Aquarelle a de nouveau été montrée du doigt par le site Kitetoa, pour son fichier clients professionnels cette fois. Aquarelle se défend en prétextant que les coordonnées bancaires mises à jour ne permettent pas deffectuer des débits…
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