Le NeoServer est un serveur tout en un pour PME et TPE, prêt à l’emploi. Notre laboratoire a testé le NeoServer 150 Internet RNIS, dernière version haut de gamme. Il a la forme d’un boîtier minitour de type ATX et ne dispose que d’un seul bouton en façade pour la mise en marche et l’arrêt du système.
Un équipement assez complet
Lors des tests, nous avons constaté qu’il suffisait simplement d’appuyer sur ce bouton lorsque le serveur fonctionne pour lancer automatiquement une procédure de shutdown propre. L’équipement de ce modèle est assez complet. Deux unités de disques durs Ultra DMA sont présentes. La seconde unité, amovible, d’une capacité de 17 Go, est employée ici pour la sauvegarde du système, opération qui s’en trouve nettement accélérée par rapport à un système sur bande. Deux cartes réseaux sont présentes : une pour relier le serveur au réseau de l’entreprise, l’autre pour connecter un dispositif d’accès à Internet haut débit (comme un routeur ADSL). Une carte Eicon PCI permet au serveur de se connecter à un fournisseur d’accès en RNIS. Fait étonnant : le NeoServer 150 Internet RNIS de Compaq ne dispose ni d’écran ni de clavier. Il n’est donc accessible que par le réseau avec un navigateur Web. Sur le plan logiciel, la machine exploite un système d’exploitation propriétaire Appliance Server (dérivé de UnixWare de SCO). Elle renferme un serveur HTTP, un serveur de messagerie SMTP/POP3 ainsi qu’un serveur DNS, qui faisaient cruellement défaut au précédent modèle. Seul regret : le serveur HTTP ne concerne que la partie intranet, puisqu’il n’est accessible que par le LAN. Inutile donc d’imaginer le NeoServer 150 remplaçant un serveur Web.
Le paramétrage est des plus simples, mais aussi des plus restreints. La configuration réseau, proposée par défaut, semble suffisante dans la majorité des cas. Pour la création d’un utilisateur, il suffit simplement de remplir les champs nom et mot de passe, le reste du processus est alors automatique. L’accès à Internet n’exige que la communication des informations fournies par le FAI (numéro d’accès, DNS, nom des serveurs, etc.). A ce stade, le fait de passer par le NeoServer 150 ne ralentit pas la rapidité de la connexion par rapport à une connexion RNIS directe. Pour les performances, cette nouvelle version est jusqu’à trois fois plus rapide que la précédente.
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