- Choisir son disque dur réseau : le comparatif du 01Lab
- Comment nous les avons testés
- Le résultat des tests
- Le NAS gagnant : Buffalo – LinkStation Pro Duo 2 To
- Le NAS coup de coeur : LG – N2A2
- Et les autres…
Rien de mieux qu’un disque réseau ou NAS (Network Attached Storage) pour compléter une box ADSL à la maison. Le NAS est un support de stockage prévu pour se relier à une box ADSL ou à un routeur domestique. Grâce à un mini-système d’exploitation interne, il peut tourner tout seul dans un coin pour stocker et partager des données, des films, de la musique ou des photos avec tous les appareils du réseau : PC, Mac, mais aussi les nouvelles télés DLNA, les consoles de jeu, les smartphones Apple ou Android…
Plus qu’un simple disque externe, un NAS est un vrai petit serveur domestique, accessible aussi bien en réseau local, à la maison, qu’à distance, via Internet. Et il devient de plus en plus simple à utiliser, même s’il faut parfois un peu de temps pour en maîtriser toutes les fonctions.
Prêts à l’emploi
Nul besoin d’être un pro du réseau pour mettre en œuvre les sept NAS testés ici. Contrairement aux modèles haut de gamme de Synology, Qnap ou Netgear, plus performants mais souvent livrés sans disque dur interne, ils sont prêts à l’emploi et mis en route en quelques minutes à l’aide d’un assistant de connexion. Et ils offrent cependant toutes les fonctions de base d’un NAS. La première, c’est de faciliter la sauvegarde et l’échange de données entre plusieurs ordinateurs. Pour ça, tous nos appareils gèrent deux disques durs internes et la techno Raid 1 : elle sauvegarde efficacement les données en les copiant simultanément sur les deux disques. En cas de panne de l’un d’eux, les données sont récupérables sur l’autre. A l’exception du Stora de Neatgear, nos petits NAS supportent aussi la techno Raid 0 : ici, les deux disques internes sont couplés pour ne former qu’un seul volume rapide… mais sans sécurité ; en cas de dysfonctionnement d’un disque, toutes les données sont perdues !
Tous les boîtiers réseau, dès les premiers prix, gèrent très bien les échanges PC et Mac entre cinq à dix utilisateurs différents, avec des options d’accès personnalisables pour chaque dossier partagé (lecture seule, lecture et écriture…), comme sur un « vrai » serveur. Les boîtiers plus élaborés – Buffalo et Iomega, notamment – peuvent télécharger tout seuls des fichiers hébergés sur les réseaux BitTorrent, abriter un petit site Web ou une galerie de photos. Tous les modèles sont aussi accessibles à distance, depuis Internet, avec des options et un confort d’utilisation très variables. Aux débutants, nous conseillons ici les disques réseau accessibles depuis un portail spécialement prévus pour eux, sur Internet.
Des débits inégaux
On accède au NAS, sans réglages compliqués, en entrant tout bêtement un nom d’utilisateur et un mot de passe. Le fin du fin, c’est de pouvoir accéder à ses données – les photos, notamment – depuis son téléphone portable ou une tablette tactile. Pour ça, de nombreux fabricants – à l’exception de LaCie – proposent des applis gratuites à télécharger depuis l’App Store (iPhone) ou l’Android Market. Côté performances, tous les modèles ne se valent pas, bien qu’ils soient tous équipés d’une prise réseau Gigabit Ethernet. En principe, cette connexion autorise un débit réel maximal d’environ 80 Mo/s, mais le meilleur NAS de notre grille, signé Buffalo, plafonne à 55 Mo/s pour la lecture des DivX… Soit quand même deux fois le débit moyen d’un disque USB 2.0 ! Le moins rapide – également signé Buffalo ! – ne dépasse pas 23 Mo/s. Rappelons que ces débits-là ne peuvent être obtenus que si l’ensemble du réseau – et notamment la box ADSL ou le routeur – travaille en Gigabit Ethernet. Avec une vieille box ADSL équipée d’une prise 10/100 Mbit/s, les débits sont beaucoup plus bas, inférieurs à 12 Mo/s. Vive la fibre optique !
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.