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Un robot Android a uriné sur le logo d’Apple dans Google Maps

Un utilisateur a utilisé le service d’édition Map Maker pour créer un dessin obscène dans Google Maps. L’éditeur reconnait avoir du mal à détecter ce genre de troll.

Hier, vendredi 24 avril, Ahmad Babar, un informaticien pakistanais, n’en croyait pas ses yeux. Il naviguait dans Google Maps, à la recherche d’une adresse dans Rawalpindi, une ville dans le nord-est du Pakistan. Surprise : aux alentours de la ville, il voit un énorme robot Android en train d’uriner sur un logo Apple ! Le dessin était réalisé sous la forme d’un parc. On ne le voyait que lorsqu’on utilisait Google Maps en mode « plan ». En mode « satellite », on ne distinguait rien. Depuis, le dessin a été heureusement supprimé.

S’agissait-il d’une blague de mauvais goût, cachée là par les ingénieurs du géant du web ? Evidemment que non. Le dessin a été ajouté par un tiers au travers de Google Map Maker, un service en ligne qui permet aux utilisateurs d’ajouter eux-mêmes des détails cartographiques à Google Maps. C’est particulièrement utile dans des pays en voie de développement, où il n’y a pas forcément des cartes de grande précision. Malheureusement, comme on le voit, ce service permet aussi aux trolls de s’exprimer.

Le créateur du chef d’œuvre en question s’appelle « nitricboy ». Impossible de savoir, évidemment, qui se cache derrière ce pseudonyme. En tous les cas, il n’est pas le seul. Quelques kilomètres plus loin, un autre utilisateur a créé un « parc » pour critiquer Google : « Les méthodes de contrôle de Google sont pourries », peut-on lire. Il y a quelques semaines, encore un autre utilisateur a localisé un magasin de snowboard au plein milieu de la Maison Blanche, en lui donnant le nom « Edward Snow Den ». Arf, Arf.

Google, de son côté, est un peu embarrassé. Contacté par The Washington Post, l’éditeur présente ses excuses pour ces graffitis géolocalisés, tout en soulignant que la grande majorité des ajouts réalisés au travers de Map Maker représentent de « grandes contributions ». Auprès de TechCrunch, un porte-parole a précisé que la détection de ce genre de « spam » n’était pas simple. L’une des méthodes les plus efficaces, c’est encore le signalement par les utilisateurs.

Sources :

CNN, Washington Post, Tech Crunch

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Gilbert Kallenborn